mercredi 17 décembre 2014

Les résultats complémentaires de l'analyse du miel



Nous avons reçu le rapport complet qui faisait suite à l'analyse de notre miel. Très intéressant, mise en perspective de notre rucher par rapport aux autres ruchers ayant participé (251 apiculteurs au total). 



Nous pouvons voir que nous avons une production dans la moyenne avec 23 kg par ruche. 


 On a pas gagné le concours du meilleur miel par contre. 




jeudi 20 novembre 2014

C'est du miel de chataigner et de tilleul !


Nous avons fait analyser le miel produit par le rucher sur le toit de SYSTRA. Nus étions en effet curieux de savoir : 
  • Si il était consommable 
  • De quel pollen se sont servis les abeilles 
Nous voilà rassurés,  "Le résultat de l'analyse physico-chimique est conforme aux exigences de la directive  européenne 2014/63/UE." (nous admirons toujours la poésie des directives européennes). L'analyse prouve aussi que c'est du miel français, au cas où vous auriez pu croire que l'on vous ai raconté des histoires. 

Autre point amusant, il s'agit donc principalement de pollens de châtaigner et de tilleul. Prochaine étape, allez voir où se situent ces arbres, a priori je n'en ai pas vu à proximité mais mon sens de l'observation est assez peu développer sur les essences d'arbre. Dans tous les cas, nous sommes ravis de la qualité du miel produit et les premier testeurs nous ont fait des très bons retours.


mercredi 12 novembre 2014

Le traitement antivarroa

Le varroa est un acarien parasite des abeilles. Il est responsable depuis 30 ans de pertes considérables de colonies. La lutte contre cet acarien est obligatoire et fait débat, notamment sur la technique à employer et les conséquences sur l’abeille.

Illustration 1 - Varroa sur pupe d’abeille

Après la dernière récolte de la saison, nous avons donc procédé au traitement de toutes les colonies présentes sur le toît du Farman.



Illustration 2. Les bandes chimiques anti-varroa

Le traitement dure 10 semaines et a été effectué le 16 septembre. Il faut pour cela disposer deux bandes anti-varroa par essaim, directement dans le corps de la ruche (partie inférieure). Ces dernières doivent être directement apposées contre le couvain. En effet, ces « abeilles à naître » sont celles qui vont passer l’hiver, il est donc important que ces dernières soit traitées. Lors de la semaine du 24 novembre, nous attendrons une éclaircie et irons enlever les bandes. Cette intervention devra être la plus courte possible afin de ne pas mettre en danger l’essaim (température peu élevée).


Illustration 3.   Les bandes anti-varroa installées dans le corps de la ruche n°2



lundi 8 septembre 2014

Les ruches à travers le monde

un article glané sur le site http://www.mieuxsucrer.com/


Les ruches à travers le monde

 
A l’état naturel, les abeilles sauvages installent leur colonie en différents lieux :
            - Le plus simplement, à l’air libre, l’essaim suspendu à une branche d’arbre
            - Dans le tronc creux d’un arbre
            - Dans l’anfractuosité d’une roche
            - Dans le conduit de la cheminée d’une maison
            - Dans une maison abandonnée en ruine
            - Dans la partie supérieure d’une falaise rocheuse
Pour évoquer cette dernière localisation d’une colonie d’abeilles sauvages, comment ne pas penser aux « chasseurs de miel » du Népal qui risquent leur vie en allant récolter les rayons en forme de demi-lune nichés aux sommets d’abruptes et hautes falaises.
Les abeilles ont besoin de sécurité pour protéger leur miel du mauvais temps et des prédateurs, et aussi d’un endroit assez vaste pour contenir toute leur colonie. C’est la raison pour laquelle, très tôt, dans l’Antiquité, les hommes eurent l’idée d’encourager les abeilles à faire leur nid dans des ruches qui rappellent à celles-ci les cavités naturelles.
Aujourd’hui, en France, ce sont les ruches à cadres mobiles qui équipent les ruchers, avec un empilement vertical de cadres, les plus courantes étant de types Dadant, Langstroth, Voirnot, Zander, portant le nom de leur inventeur. Les ruches horizontales sont plus rares.




Mais l’apiculture traditionnelle, sur les cinq continents, continue d’utiliser un grand nombre de ruches de types différents, construites avec les matériaux locaux.
La ruche traditionnelle la plus répandue, en particulier en Afrique et en Asie, est celle consistant à utiliser un tronc d’arbre creux tel que celui où les abeilles sauvages aiment à se réfugier. Soit l’apiculteur évide le tronc d’un arbre qu’il vient de couper, soit il utilise celui d’un arbre mort. Le tronc d’arbre est disposé verticalement, fermé à son sommet par des planches de bois dans lesquelles il fait un trou pour permettre aux abeilles d’entrer et sortir de la ruche. Parfois il utilise des pierres plates, laissant un mince espace entre elles.
Toutes les essences d’arbres, localement, permettent de fabriquer de telles ruches. Pour prendre un seul exemple, en Indonésie, les ruches traditionnelles balinaises, magnifiques, sont des tronçons de bambou ou de cocotier. Les apiculteurs indonésiens les suspendent dans les arbres pour éviter les prédateurs (nombre d’animaux sauvages adorent le miel).
Dans certains pays, on fabrique des ruches non pas avec les troncs d’arbres mais avec leur écorce. Le meilleur exemple est celui des ruches élaborées avec des écorces de chêne-liège.

 
Une ruche traditionnelle est également très répandue dans le monde entier : la ruche en paille. Les apiculteurs utilisent pour cela la paille de la céréale cultivée localement et recueillie après le battage permettant de séparer les grains. La paille est alors tressée pour donner à la ruche, généralement, une forme arrondie, telle une cloche.



Les apiculteurs enduisent ensuite la ruche de boue pour l’imperméabiliser. Les ruches du Sénégal et du Cameroun, de ce type en paille tressée, sont enduites non pas de boue mais de bouse de vache qui remplit la même fonction isolante.
Dans les régions proches de points d’eau, marécages, bords de lacs ou rives de fleuves, on utilise les joncs pour fabriquer des ruches en osier, très solides, rappelant les ruches en paille par leur forme arrondie et leur tapissage de boue imperméabilisante. Le meilleur exemple est celui des ruches égyptiennes bordant le Nil, qui sont telles qu’elles étaient il y a plusieurs millénaires. Les apiculteurs égyptiens n’ont jamais trouvé mieux.



L’autre grande catégorie de ruches traditionnelles est celle qui utilise l’argile. On trouve des ruches en argile sur tous les continents. Elles sont généralement de bien plus petites dimensions que celles en paille ou en osier.
Pour prendre un exemple, dans la presqu’ile du Yucatan mexicaine, les apiculteurs fabriquent une multitude de petites ruches tels des pots en terre cuite qu’ils adossent aux murs de leur maison.
Cela nous conduit à évoquer ce que l’on nomme les ruches emmurées. Au Moyen-Orient, par exemple, les apiculteurs utilisent comme ruches des « niches » creusées dans le mur de leur maison, tout simplement. Les colonies d’abeilles sauvages viennent les occuper.


D’autres ruches sont fabriquées uniquement avec des pierres, telles de petites maisons, ou bien en pisé, qui est un torchis de terre. Parfois les apiculteurs associent le pisé et un autre matériau. Ainsi, au Maroc, ce qui est actuellement le plus grand rucher au monde, à Inzerki, dans le Haut-Atlas, une construction monumentale unique comprend 4 rangées superposées de 180 cases en pisé, soit 720 cases, chacune contenant 3 ruches en roseau tressé, ce qui fait au total un nombre de 2 160 ruches en un seul lieu.



 
Pour terminer ce panorama des ruches à travers le monde, revenons en Europe pour évoquer deux types de ruches très spectaculaires. En Slovénie, pays où la densité d’apiculteurs est la plus élevée (1 habitant sur 250 possède des ruches) il est de tradition de décorer le fronton des ruches avec de magnifiques peintures naïves de toutes les couleurs. Et en Pologne, une autre tradition a beaucoup de succès : celle de
sculpter le bois des ruches pour représenter soit une silhouette humaine, soit animale, l’ours en général.

mardi 5 août 2014

Le rucher de Mobeelity a vécu son premier essaimage


La ruche la plus active du rucher (n°1) a connu une crise du logement cet été. Lorsqu’une ruche se développe fortement et rencontre des difficultés pour entreposer le miel, l’essaim décide d’essaimer. La population de l’essaim va ainsi être divisée par deux. Une manière radicale pour régler cette crise.
L’essaimage est tout à fait naturel, c’est même la voie naturelle de reproduction de l’espèce.
L’essaimage débute par la mise en chantier de quelques reines. Pour élever ces reines, les ouvrières fabriquent alors plusieurs cellules royales.

Mobeelity SYSTRA
Une cellule royale ouverte de la ruche n°1
En temps normal, la reine empêche le développement de ces cellules royales (après tout, c’est elle la reine !). Mais en temps de crise, la survie de la communauté reprend le dessus.
Peu avant la naissance des jeunes reines, la « vieille » reine décide de quitter la ruche avec la moitié de la colonie (soit environ 20-30 000 abeilles dans notre cas) et de trouver un autre refuge.
Des éclaireuses proposent alors plusieurs sites. Une décision est ensuite prise par la communauté quant à l’emplacement idéal. La reine seule décide ? Une concertation des « sages » est organisée ? Nul ne le sait.
De plus, sur la moitié d’essaim quittant le navire, la proportion de chaque caste est conservée (les nourricières, butineuses, productrice de cire, etc.). Ainsi les deux « nouveaux » essaims seront directement opérationnels.
Juste avant le grand départ, les abeilles font des provisions de miel pour quelques temps (pour la route et les premiers moments de la future ruche).
Les abeilles restées au bercail ne demeureront pas longtemps orphelines. Les jeunes reines sont sur le point de naître. La première à sortir de sa cellule royale devient la nouvelle reine. D’ailleurs, elle affirme sa suprématie en « rectifiant » toutes les autres jeunes reines.
Au bout de plusieurs jours, la nouvelle reine peut enfin s’envoler pour son vol nuptial. Durant ce moment unique, elle va se constituer sa spermathèque pour toute sa vie, soit 4 à 5 ans.
La « cellule primaire » s’est ainsi divisée en deux, la régénération de l’espèce est assurée.

dimanche 3 août 2014

Cueilleur d'essaims


Peut-être vous êtes-vous retrouvé nez à nez avec un essaim d’abeilles chez vous ou chez des amis. Voici une très belle opportunité pour élargir son cheptel ou bien débuter une activité apicole.
Si c'est une activité nouvelle pour vous, l'idéal serait de faire la première récupération avec un apiculteur ayant déjà pratiqué. Sinon, voici quelques suggestions ou recommandations.


Tout d’abord, avant de vous déplacer, assurez-vous qu'il s'agit bien d'abeilles. En effet, des insectes à dominante jaune avec des rayures noires, ce sont sûrement des guêpes. Des insectes qui sortent de terre, ce sont probablement des abeilles solitaires.

Ensuite, intéressez-vous à la taille de cet essaim, sa hauteur en centimètres ; puis sa localisation : une haie, dans un arbre (à quelle hauteur), dans une cheminée, une poubelle, une niche à chien, derrière un volet etc...Vous pourrez alors déterminer le choix du matériel à apporter. Dans tous les cas, le matériel de base, sans compter votre équipement personnel, doit comprendre un pulvérisateur d'eau, un sécateur, une ruchette aérée avec des cadres de cire gaufrée, un liquide de nourrissement, éventuellement un escabeau.



Lors de votre arrivée sur les lieux, la première chose à faire est de pulvériser un peu d'eau sur l'essaim de manière à le fixer, et ainsi l'empêcher de partir. En effet les quelques fines gouttes d'eau sur les ailes des abeilles gênent momentanément leur envol. Ensuite prenez votre temps pour établir la stratégie de récupération de cet essaim. Jouez si nécessaire du sécateur. L'objectif est de le récupérer dans sa totalité, avec la reine bien entendu. Insérez ensuite délicatement les cadres une fois les abeilles à l'intérieur. N'oubliez pas que la reine est l'individu essentiel ! C'est pourquoi il faut examiner avec attention les quelques amas d'abeilles qui se regroupent ici ou là. Observez : si des abeilles battent le rappel sur l'aire d'envol, c'est bon signe. Nourrissez avec 50% eau, 50% sirop. Le mieux ensuite, est de laisser la ruchette sur place jusqu'au soir. Toutes les abeilles finiront par rentrer, à condition bien sûr que la reine soit à l'intérieur. L'affaire est jouée !



Pierre ARCHAMBAULT, apiculteur en Bretagne. Pierre nous conseille dans nos décisions importantes sur le rucher.

Les arbres et le miel de Paris

Toujours de l'excellent site de la ville de Paris


Les Arbres et le miel de Paris


Flickr - wgbalrog
[27/02/2013]
Les arbres contribuent largement au bien-être des abeilles, notamment en zone urbaine. Principaux arbres mellifères parisiens et  calendrier de leurs floraisons.
 fleur de pissenlit Fleur de pissenlit
Toutes les fleurs ne conviennent pas aux abeilles des villes
Mème si on trouve en ville une multitude de parterres, de terrasses ou de balcons fleuris les formes végétales utilisées ne sont pas toujours très attractives pour les abeilles. La plupart des pelouses sont régulièrement tondues, ne laissant pas le temps aux plantes herbacées comme les pissenlits, les trèfles blancs et bien d'autres espèces aimées des abeilles de produire des fleurs.
Soucieux de préserver la biodiversité les jardiniers municipaux laissent quelques espaces se transformer en prairies naturelles mais cela ne suffit pas a fournir le nectar nécessaire à la fabrication du miel.
 
Les arbres source de nourriture pour les abeilles
Abeille butinant une fleurAbeille butinant du pollen 

La ville de Paris gère une immense forêt constituée des 180.000 arbres qui peuplent les parcs et les jardins publics, le bord des rues et des avenues, les cours d'écoles ou les cimetières auxquels il faut ajouter les quelques 300.000 sujets des deux poumons verts que sont les bois de Boulogne et de Vincennes.

Il faut y adjoindre les arbres et arbustes des jardins privés où la végétation est également abondante : résidences, ministères, hôpitaux ou communautés religieuses... Toutes ces plantes fleurissent abondamment et bon nombre d'entre elles sont de bonnes productrices de nectar et de pollen.

Thierry Duroselle, de la Société Centrale d'Apiculture, a établi un calendrier des floraisons les plus prisées des abeilles parisiennes. "L'apiculteur doit devenir un peu botaniste et chercher à identifier les principales sources de fleurs où ses abeilles peuvent aller butiner"explique-t-il.

Calendrier de quelques floraisons remarquables pour les abeilles à Paris.
 Mahonias Fleur de mahonias
En début d'année
 Les températures ne poussent pas vraiment les abeilles hors des ruches, sauf bien sûr pour les vols de propreté. Mais dès la deuxième moitié de janvier par temps très doux on peut voir rentrer quelques pelotes de pollen.
Car il y a des fleurs notamment les mahonias (Mahonia x media) aux feuilles piquantes qui montrent dès janvier leurs panicules jaunes, les viornes aux petites fleurs groupées ou le jasmin d'hiver.

Dès février

Les abeilles s'enhardissent car la reine recommence à pondre et les besoins de nourriture fraîche se précisent. Aux mahonias et viornes déjà évoqués s'ajoutent progressivement les cornouillers (Cornus mas & officinalis) aux petites fleurs jaunes si caractéristiques,le saule marsault aux chatons jaunes, véritables aimants à abeilles et les noisetiers.
 
Saule pleureur  

Saule pleureurA partir de mars
Les longs chatons mâles des noisetiers disparaissent progressivement. Les saules pleureur, les cornouillers forment un premier bataillon auquel il faut ajouter certainement le buis (Buxus sempervirens).
C'est un arbuste cultivé pour son feuillage persistant soit comme arbuste de sous-bois ou comme plante taillée dans les « jardins à la française ».
Il présente de discrets petits groupes de fleurs verdâtres à l'aisselle des feuilles que les abeilles apprécient. A la fin du mois, on voit apparaître les premières rosacées comme les abricotiers, les pêchers et les cerisiers ornementaux.
 Fleurs de cerisiers
Fleur de cerisier En avril

C'est la pleine saison des rosacées fruitières, ornementales ou sauvages comme les pruniers, les cerisiers et les merisiers puis un peu plus tard les pommiers et poiriers. C'est alors un festival de fleurs allant du blanc au rose soutenu.
Certaines variétés sont plantées pour leurs floraisons précoces et abondantes. Toutes sont largement visitées par nos abeilles mais aussi par les premières abeilles sauvages comme les osmies et certaines espèces de bourdons.

A peu près au même moment apparaît la puissante floraison des marronniers (marronnier d'Inde aux fleurs blanches et les hybrides aux fleurs rouges). Ce sont des arbres majestueux que l'on trouve soit isolés dans les jardins soit en alignement le long de nombreuses avenues.

Il faut y ajouter les érables aux floraisons discrètes : de petites grappes de fleurs verdâtres qui selon les espèces s'étalent de mars à fin avril. J'ai pu observer fin mars un érable « negundo » dans le jardin Eloïse et Abelard (13e) dont les fleurs, en grappes plumeuses, étaient couvertes d'abeilles. L'érable sycomore, plus tardif, se rencontre dans certaines friches comme les pentes de la petite ceinture.

Fleurs de robiniers  Fleur de robinierAu mois de mai Arrivent les robiniers (faux-acacias) aux grappes de fleurs blanches très odorantes. Il faut aller au Jardin des  Plantes pour saluer les descendants des premiers plants ramenés par la famille Robin au début du 17e siècle.

A Paris il a été planté dans de nombreux endroits comme arbre d'alignement (partie haute du boulevard de l'Hôpital par exemple). Mais il est aussi très opportuniste et il s'est naturalisé dans certaines friches anciennes.

 Fleurs de tilleul
Fleur de tilleulEn mai et juin Les tilleuls prennent la relève et apportent aux ruches du nectar et du pollen en abondance. Plusieurs espèces sont utilisées en alignement, offrant ainsi une large plage de production car certaines sont plus précoces que d'autres. Mais à cette époque de l'année on trouve aussi d'autres arbres plus discrets, aux floraisons abondantes qui enrichissent les miels de  saveurs particulières. Les ailantes (faux vernis du Japon) en sont un bon exemple.

Leurs fleurs en longues grappes crème se transforment peu à peu en gros bouquets de samares d'abord rouges puis bruns à l'automne. C'est un arbre robuste que l'on rencontre aussi bien en plantation d'alignement que dans le moindre petit bout de terrain en friche. Il y a aussi le savonnier (Koelreuteria paniculata) qui produit de grandes panicules de petites fleurs jaune moutarde.

C'est un arbre d'ornement de très bel effet, planté seul ou en petits bouquets d'une douzaine d'individus dans de nombreux endroits.

On l'appelle aussi l'arbre aux lanternes car, à l'automne, les fruits forment de petites lanternes brunes contenant trois graines noires. Par une belle matinée de fin juin, j'ai pu observer ceux qui se trouvent à l'angle de la rue Vieille-du-Temple et de la rue des Francs-Bourgeois (4e),ils étaient butinés par des centaines d'abeilles.
 Cedrela sinensis
Fleur de cédrèle En juillet

apparaissent les cédrèles (Cedrela sinensis) ou « acajou de Chine », que j'ai confondu un temps avec les sophoras en raison de leurs feuilles composées, de leur écorce rugueuse et de leur très beau bois rouge.

On a  pu observer les longues panicules de petites fleurs blanches bisexuées à l'odeur de miel sur les arbres qui bordent l'avenue des Gobelins. Les abeilles étaient bien sûr au rendez-vous.

 Fleurs de sophoras
Fleurs de sophorasen août

vient le tour des fameux sophoras (Sophora japonica) qui produisent de grandes panicules de fleurs jaunâtres. Il  y en a de nombreux en alignement dans Paris comme celui de la rue d'Alésia (14e) ou plus spectaculaire encore celui du boulevard Bourdon qui borde le port de l'Arsenal (4e).

Les années de belles floraisons, les abeilles qui raffolent de ces fleurs papilionacées n'hésitent pas à butiner celles tombées au sol et qui forment par endroits de beaux tapis jaunes.

Fleur de lierre
Fleur de lierreEn septembre/octobre
alors que se termine la floraison des sophoras,le relais est pris par le lierre, très commun dans Paris.
En effet, beaucoup de murs ou d'arbres un peu âgés supportent ses longues lianes qui peuvent servir d'abris pour les oiseaux nicheurs comme le troglodyte mignon.


 la variété des espèces plantées, formant une véritable forêt urbaine, permet un large étalement des floraisons et contribue à éviter les ruptures dans la production de nectar et de pollen tout au long de la saison apicole.
 En cas de disette, les miellats
Durant les mois d'été il faut ajouter la production de miellats riches en sucres et en protéines, issus des excréments liquides des insectes suceurs de sève (pucerons ou cochenilles). Les abeilles peuvent collecter ces miellats en complément ou en remplacement suivant l'abondance des fleurs et les conditions climatiques. A Paris, l'année de la sécheresse (2003) a été remarquable de ce point de vue.

La chaleur excessive a tari la production de nectar. Mais les abeilles ont continué à produire un miel épais et sombre typique d'un miellat de forêt. La production de miellats contribue ainsi à diminuer les risques de disette pour les abeilles.
Ce calendrier des floraisons dans Paris, loin d'être exhaustif compte tenu de la grande variété des espèces plantées, souligne le rôle irremplaçable des arbres et des arbustes pour les abeilles. Cette véritable forêt urbaine, offre un large étalement des floraisons et contribue à éviter les ruptures dans la production de nectar et de pollen tout au long de la saison apicole. Ceci contraste avec bien des campagnes environnantes de plus en plus dépourvues de cette richesse végétale. Elle contribue également à renforcer les qualités organoleptiques des miels urbains.

dimanche 27 juillet 2014

Mise en pot

Dernière étape dans la chaîne, la mise en pot. Simple mais robuste, le gros avantage est que le miel est un aliment imputrescible, pas besoin donc de stérilisation ou d'autres manipulations si ce n'est fermer le couvercle. 










mercredi 16 juillet 2014

Les Abeilles Parisiennes

En farfouillant sur internet, nous sommes tombés le site de la Ville de Paris qui présente la question de l'apiculture urbaine à Paris. Très intéressant, il y a toute une série d'article que nous dispenserons au fur et à mesure. Un des objets de l'associaton mobeelity est de se mettre en réseau avec d'autres initiatives similaires. Nous commencerons certainement par nous faire recenser par la Ville! 

Ci dessous l'article très instructifs sur l'apiculture Parisienne.

les Abeilles à Paris


Flicker - galerie JR Guillaumin
[31/01/2014]
Il semblerait que nos amies les abeilles deviennent citadines : les ruchers sont de plus en plus nombreux dans les jardins de Paris. Saviez-vous que Paris compte près de 300 ruches ?
La ville, un refuge pour les abeilles  
En ville, les températures plus clémentes, la diversité des plantations, les méthodes de culture sans engrais et sans pesticides, la multiplication des espaces verts, les plantations sur les terrasses, bords de fenêtres et cours séduisent les abeilles.
Dans les jardins, les floraisons s’étalent du printemps à l’automne et les abeilles ont de quoi butiner une bonne partie de l’année. Une abeille butine 700 fleurs par jour dans un périmètre de trois kilomètres autour de la ruche. La plupart des végétaux ne peuvent se féconder sans le butinage des abeilles.

Leur rôle est indispensable dans la nature. La présence des abeilles est un signe de bonne santé de notre environnement et leur préservation c’est aussi sauver la planète.  

Les ruchers parisiens les plus connus 
Les ruchers les plus connus sont au parc Georges Brassens et au jardin du Luxembourg . Mais il en existe de nombreux autres et notamment sur les toits de l'opéra Garnier.

- Rucher Georges Brassens : Récolte du miel à Georges BrassensInauguré en 1986 dans l’enceinte de ce parc, réalisé sur le site des anciens abattoirs de Vaugirard (15e), le rucher pédagogique accueille environ 4000 élèves parisiens par an. L’enclos, 250 m2 divisé en trois terrasses orientées au sud, est doté d’une quinzaine de ruches. Le fonctionnement du rucher est assuré par une équipe d’apiculteurs et d’apicultrices bénévoles ayant une solide formation apicole.
Les reines et leurs colonies sélectionnées particulièrement pour leur douceur, sont bien adaptées à la cohabitation avec le public du parc et les groupes en visite.
L’aire de butinage des abeilles s’étend au-delà du parc et principalement vers les avenues et boulevards environnants qui, par bonheur, sont plantés d’arbres mellifères : marronniers, acacias, tilleuls, érables, sophoras…
Le rucher ouvre ses portes au public une fois par an lors de la Fête du Miel qui a lieu le premier ou le second week-end du mois d’octobre, permettant ainsi de vendre la récolte.

 Récolte du miel au rucher Georges Brassens
 

- Rucher du Luxembourg , une école pour les apiculteurs Ruche au jardin du Luxembourg

Dès sa création en 1856 par Henri Hamet, la vocation du rucher école du jardin du Luxembourg a été centrée sur la formation des apiculteurs aux méthodes nouvelles, la sauvegarde des abeilles et la vulgarisation des connaissances scientifiques.

La fête du miel, au rucher du jardin du Luxembourg, a lieu chaque année un week-end de la fin du mois de septembre. Vente de miel de l’année, portes ouvertes au rucher, expositions.

 - Rucher de la Maison Paris-Nature  
Créé en 1996, le rucher de la Maison Paris-Nature est situé dans le parc Floral.
Géré par un apiculteur éco-éducateur de la Ville de Paris, ce rucher à vocation pédagogique est visible depuis le Jardin des Papillons les après-midi du 15 mai au 15 octobre.  
Des activités au rucher ou autour d'autres aménagements favorables à la préservation de la biodiversité tels que l'hôtel et la spirale à insectes ou encore la mare, les nichoirs, les murs végétalisés... sont régulièrement proposées aux visiteurs.  
Ils constituent un parcours biodiversité ponctué de panneaux didactiques où chacun peut découvrir la vie de la ruche ainsi que le rôle écologique essentiel d'insectes moins connus comme les abeilles ou les guêpes solitaires.  
Les ruchers implantés sur le domaine public   
Dans les bois
Pour les ruches sous responsabilité de la Ville de Paris, on trouve dans les bois de Vincennes et de Boulogne, une cinquantaine de ruches installées depuis de nombreuses années :
- route des batteries, le rucher de l’école du S.N.A., depuis plus de 10 ans (Bois de Vincennes)
- au parc Floral, un rucher animé par Paris Nature, depuis 6 ans ((Bois de Vincennes)
- à l’INSEP,  depuis environ 7 ans (Bois de Vincennes)
- à l’arboretum de l’école Dubreuil, depuis 10 ans (Bois de Vincennes)
- route de Mortemart,  depuis 16 ans (Bois de Boulogne)

Dans les parcs, jardins et espaces verts de la Ville de Paris :
- Parc Kellermann (13ème), un rucher pédagogique, environ six ruches
- Parc Georges Brassens (15ème) un rucher d’environ  20 ruches  - Géré par la Société Centrale d'Apiculture
- Parc Monceau (8e) un rucher (2 ruches) Syndicat national d’Apiculture
- Jardin partagé de l’Aqueduc (14ème) un rucher d’environ dix ruches

Ces installations sont gérées par des associations qui ont signé une convention avec la Ville de Paris.
L’association « Le parti poétique » est liée par convention avec la Ville de Paris pour une ruche installée en hauteur dans un parc du 19ème et pour un rucher itinérant installé pour le moment dans le 20ème arrondissement.
Des ruches sur les toits de la Mairie du 4e
Depuis le 1er mai 2010 les toits de la Mairie du 4e arr. accueillent 5 ruches et leurs colonies d’abeilles : une première à Paris !


Ça bourdonne sur les toits du 4e arrondissement

Le rucher pédagogique du jardin d'Acclimatation
240 000 abeilles dans 7 ruches produisent environ 140kg de miel par récolte.
Les ruches du Crédit Municipal
 4 ruches sur le toit du bâtiment situé au coeur du marais pour fabriquer "le miel de ma Tante
Ruchers gérés par "Abeille, Sentinelle de l’Environnement" à Paris:
- Hôtel de Région Ile-de-France - 33, rue Barbet de Jouy 75007 Paris
- Natureparif - 84, rue de Grenelle – 75007 Paris
- L’Agence de communication Anatome -  38 rue Sedenne  75011 Paris
Il y a également des ruches sur le toit de l’Opéra Garnier depuis 1982, un rucher pédagogique au jardin du Luxembourg, et également 8 ruches dans les jardins du Conseil Régional, rue Barbet de Jouy (7e).

Toutes les ruches gérées par des particuliers sont recensées à la préfecture de police.
La récolte du miel à Paris
Le miel est le fruit de toutes ces plantes qui poussent et fleurissent dans les parcs et les jardins et qui font la beauté de la capitale. Les ruches parisiennes produisent un miel très recherché. C'est à la fois grâce au savoir-faire des jardiniers qui entretiennent potagers, parterres de fleurs et arbres aux essences multiples, et surtout grâce aux apiculteurs qui savent prodiguer, tout au long de l'année, les soins nécessaires à la production du miel. Tous les ans, fin septembre et début octobre, au ruchers du parc Georges Brassens et du jardin du Luxembourg la récolte du miel fait l'objet d'une fête où tous les parisiens sont conviés. On y déguste le miel et on y rencontre les apiculteurs qui partagent leur savoir.
Philippe Jacob (Direction de l'Environnement et des Espaces Verts) répond à nos questions
Comment implanter une ruche à Paris?
Si vous avez un espace suffisamment grand, (il faut prévoir au moins un mètre autour de la ruche), et que vous décidez d'y implanter une ruche, il est indispensable de demander conseil à un syndicat ou association d'apiculteurs qui vous guidera dans vos démarches. Une ruche demande des soins précis tout au long de l'année et il est indispensable d'en connaître le fonctionnement. Cela impose des contraintes d'implantation et de gestion. Au même titre que les animaux domestiques les abeilles dépendent d'une règlementation agricole et les ruches doivent être déclarées et immatriculées auprès des services vétérinaires.
Renseignez-vous auprès de la » Société centrale d'apiculture de Paris  où du » Syndicat d'apiculture  (UNAF).
La déclaration annuelle des ruches redevient obligatoire en 2010

Le recensement apicole annuel, qui avait été institué en 1980 puis remplacé en 2006 par une simple déclaration en cas de modification notable des ruchers, devient à nouveau obligatoire. Depuis le 1er janvier 2010, les apiculteurs doivent obligatoirement faire la déclaration de leur rucher chaque année, et ce dès la première ruche.
Le nouveau formulaire de déclaration de rucher est disponible sur le » site Internet de la préfecture de police . Il doit être adressé à la direction départementale des services vétérinaires de Paris pour les installations parisiennes.
La déclaration doit être fournie dans un délai d'un mois après l'installation ou la prise de possession des ruches et doit être renouvelée chaque année.
Que fait la Ville pour protéger les abeilles?

Les jardiniers municipaux participent au bien être des abeilles en favorisant les plantations riches en pollen et en nectar autour des ruches. Les abeilles sont domestiquées par l'homme depuis très longtemps et leur survie est totalement liée à nos actions. Elles ont un rôle essentiel et notre vie est étroitement liée à la leur. Elles contribuent à la pollinisation de 80% des espèces de plantes à fleurs et à fruits de notre planète, soit plus de 200 000 espèces,et ont ainsi un rôle essentiel dans le maintien de notre biodiversité. Selon les dernières données de l’INRA, 35% de la quantité de notre alimentation et 65% de sa diversité dépendent de la pollinisation par les abeilles. Or,elles connaissent aujourd’hui un taux de mortalité annuel de 30%."
Comment préserver les abeilles et autres insectes pollinisateurs?
Il n'y a pas que l'abeille qui pollinise les fleurs. Les bourdons,syrphes,papillons...contribuent aussi à ce  travail. Pour préserver ces précieux insectes plantez ou semez vos cours, balcons, terrasses, bords de fenêtres, toitures avec des plantes à fleurs. Proscrire tout produit sanitaire. Les engrais ne sont pas nécessaires pour les plantes d'ornementation. Accepter la faune naturelle nécessaire au cycle de vie des plantes.
Que deviennent les abeilles pendant l'hiver et comment se défendent-elles du froid ?
A Paris, le thermomètre est descendu souvent en dessous de zéro et la neige est parfois tombée abondamment.  Mais les abeilles qui peuplent nos ruches savent parfaitement se défendre des rigueurs de l'hiver. En effet, elles adoptent toute une série de comportements qui vont permettre à la colonie de passer la mauvaise saison et de se développer à nouveau au printemps. Le plus connu est la constitution de réserves de pollen et surtout de miel à la belle saison. Les apiculteurs estiment qu'il faut une vingtaine de kilos de miel dans la ruche à l'entrée de l'hiver pour couvrir les besoins de la colonie.
A l'entrée de l'automne, on assiste à une réduction importante du nombre d'occupants. La population qui avait pu atteindre ou dépasser 50.000 ouvrières en mai et juin, va décroître progressivement jusqu'à passer en dessous de 20.000 abeilles en décembre ou janvier. Cela fait beaucoup moins de bouches à nourrir. Les abeilles d'hiver aux réserves adipeuses abondantes et capables de vivre 6 mois, remplacent  peu à peu les abeilles d'été à la vie courte (6 semaines environ).
Plus remarquable encore est la capacité de ces abeilles à se réchauffer mutuellement et à protéger la reine. Pour cela elles se regroupent, se serrent les unes contre les autres jusqu'à former une sorte de boule que l'on nomme la « grappe ». En même temps, elles consomment du miel et font vibrer leurs muscles à la manière d'un frisson prolongé. Cela produit de la chaleur qui maintient le centre de la grappe à une température voisine de 30° C. Et par un mouvement de rotation similaire à celui des Manchots empereurs formant la « tortue » sur la banquise pour se défendre du blizzard, les abeilles se trouvent tour à tour l'intérieur puis à l'extérieur de la grappe ayant ainsi la possibilité de se réchauffer et de protéger les autres membres de la colonie.
Guêpes, frelons, abeilles...comment les reconnaître?

Elles où ils leur ressemblent, mais ce ne sont pas des abeilles domestiques...

jeudi 10 juillet 2014

Préparation des cadres

Comme évoqué dans l'article précédent,  nous sommes victimes de notre succès et nous sommes à cours de hausses et des cadres qui vont à l'intérieur. Afin de faciliter le travail des abeilles, les apiculteurs préfabriquent des cadre en cire dite "gaufrée". En l'absence de ces cadres, la ruche constitue elle même ces cadres (mais de manière plus anarchique souvent). Il s'agit donc d'imprimer sur la cire une trame d'alvéole et ensuite de la fixer sur le cadre de hausse. 


  • 1ère étape - acheter la cire gaufrée  


Pour cela, nous sommes allés à la boutique "les abeilles" vers la butte aux cailles dans le 13ème. Petite boutique conviviale qui sent bon le miel et la cire. Attention, on peut passer devant sans s'en apercevoir.


  •  2ème étape - nettoyer les cadres
systra apiculture

Nous reprenons les cadres que nous avons déjà récolté. Il reste les alvéoles de cire pour la plupart et un peu de miel qui n'a pas pu être récolté. Nous essayons de récupérer tout ça. 
Fait intéressant, nous avions remis les cadres récoltés dans les ruches 1 ou 2 jours pour que les abeilles les "lèchent". Travail d'orfèvre, les abeilles ont tout nettoyé pour récupérer le miel qu'il restait. Il ne faut toute fois pas laisser les cadres longtemps car sinon il sont recolonisés par l'essaim.  

Le nettoyage est relativement facile, il faut couper les fils de fer qui tiennent initialement la cire gaufrée et gratter pour laisser le cadre le plus propre possible. Les doigts collent un peu mais l'avantage du miel est qu'il se dissout facilement dans l'eau chaude.

Note pour plus tard aussi, ne pas faire cet exercice à proximité du rucher. Nous avions mis les déchets dans un sac poubelle qui s'est transformé en quelques minutes en ruche bourdonnante.  

  • 3ème étape - Tendre les fils d'inox
systra apiculture


systra apiculture


systra apiculture

Il s'agit de disposer les fils d'inox au sein des cadres, relativement tendus et fixés de part et d'autre. Il semble qu'il y ait plusieurs écoles entre les fils verticaux et horizontaux. Nous suivons l'emplacement des trous dans les cadres qui préexistent.  
  • 4ème étape - Fondre la cire gaufrée pour la fixer sur le fil d'inox
Il faut un transformateur acheter à la boutique de syndicat des apiculteurs (http://www.adaif.fr/boutique-adaif/materiel-apiculture.html) qui n'est ouvert que quelques demi journées dans la semaine car tenu par des bénévoles. 


systra apiculture

systra apiculture

systra apiculture

On positionne la cire gaufrée sur les fils d'inox à l'intérieur du cadre (deuxième photo vue de dessous). 


systra apiculture

systra apiculture

Un petit coup de jus quelques secondes dans les fils, ces derniers chauffent et font fondre la cire gaufrée qui enrobent les fils ainsi pris dans la cire.  Le tour est joué. Tout de même 2 heures de travail à 6 pour 40 cadres. L'apiculture nécessite de la main d'oeuvre.