jeudi 30 avril 2015

Les ruches sont ouvertes !

L'arrivée du printemps et la stabilisation des températures a lancé la saison apicole. Comme évoqué dans l'article précédent, la totalité des ruches n'a pas passé l'hiver. Bien que celui-ci n'ai pas été particulièrement froid, nous avons vécu des pics de pollution, de forts et nombreux écarts de températures et tout ceci aura été fatal à 2 de nos ruches.


Les cadres et les coffres sont nettoyés, la gaufre cirée est reposée, un véritable nid douillet pour faire repartir une ruche de plus belle !

Si vous avez raté toutes les étapes de la préparation d'une ruche, voici un topo récapitulatif :
  • La visite de Printemps de 2014 est racontée ici
  • Le 10 juillet 2014, nous vous avons expliqué comment préparer les cadres
A très vite pour des nouvelles fraîches du toit bourdonnant du Farman !

mercredi 29 avril 2015

Coup de tabac sur les ruches [France Culture]

Le 27 avril sur France Culture les auditeurs ont pu écouter cet édifiant édito : Coup de tabac sur les ruches. On se savait, les pesticides sont à l'origine de la dégradation de l'environnement de vie des abeilles, cependant une toute nouvelle donnée entre désormais dans la ligne de mire des scientifique : les néonicotinoïdes. Ces derniers seraient à l'origine du "syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles" et pourraient avoir un lien direct avec la quasi-totale disparition des ruches dans les Bouches-du-Rhône cet hiver.
Je vous invite à écouter ces 3 minutes d'explications très claires ou de lire l'article.

Pour information, 50% du rucher de Mobeelity a passé l'hiver sans encombre. Un prochain point davantage détaillé très bientôt !

dimanche 5 avril 2015

Vu dans la presse - Une chercheuse toulousaine primée pour une étude sur les abeilles

Toulouse (AFP) – 
 
Les travaux d’Aurore Avarguès-Weber ont permis de démontrer « la grande capacité d’abstraction des abeilles », qui « savent compter et reconnaître un visage » © AFP/Archives Eric Feferber

Une  jeune chercheuse toulousaine reçoit mercredi un prix pour ses travaux sur les abeilles, qui ont montré leur capacité à accomplir des tâches complexes, comme compter ou reconnaître un visage humain.

Aurore Avarguès-Weber, 31 ans, chercheuse à l’université des Sciences de Toulouse, est la seule Française récompensée cette année par le programme international de la fondation L’Oréal-Unesco « Pour les femmes et la science ».

Créée en 2007, elle attribue des bourses d’un montant de 20.000 euros avec comme objectif d’encourager des jeunes femmes talentueuses « à poursuivre leur carrière scientifique ».

Originaire de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), Aurore Avarguès-Weber travaille au Centre de recherches sur la cognition animale de l’université Toulouse III Paul Sabatier, où elle avait effectué sa thèse.

Après de brillantes études à l’Ecole normale supérieure, elle a découvert « un peu par hasard » le monde des abeilles lors d’un stage à Toulouse. Le déclic fut immédiat: « J’ai réalisé que ces insectes étaient capables de réaliser des tâches complexes », s’enthousiasme-t-elle. « Et les résultats s’observent bien plus rapidement qu’avec des singes ».

Les travaux réalisés dans le cadre de sa thèse ont permis de démontrer empiriquement « la grande capacité d’abstraction des abeilles: elles savent compter et reconnaître un visage », explique Mme Avarguès-Weber.

Placées à l’entrée d’un labyrinthe, les abeilles, a-t-elle pu observer, ont identifié différents signes représentés sur une cartographie et, après un rapide apprentissage, elles ont régulièrement choisi la sortie portant le signe menant à une récompense.

Malgré un cerveau pas plus grand qu’une tête d’épingle, les abeilles sont dotées « d’une bonne vision et d’une grande mémoire », ajoute-t-elle.

Elle a par ailleurs prouvé que ces insectes n’étaient pas uniquement guidés par leur instinct. Grâce à un test réalisé en plein air, la jeune femme a mis en évidence leur capacité à « adapter leur comportement à leur environnement et aux expériences vécues ».

Jusqu’alors, cette faculté de mettre des éléments en relation était considérée par la communauté scientifique comme l’apanage des humains et de certains singes. « On pense souvent que seuls les grands singes sont dotés d’intelligence, mais c’est faux », insiste Mme Avarguès-Weber.

La jeune femme souhaite désormais comprendre comment les abeilles réalisent des tâches de cette complexité avec si peu de neurones (un million, contre 100 milliards pour un être humain).

Elle envisage plusieurs pistes de réflexion: leur cerveau dispose-t-il d’une méthode plus efficace que l’homme pour traiter les informations? Ou serait-il possible qu’un même neurone fût utilisé pour des fonctions différentes?

Pour tenter de résoudre cette énigme, Mme Avarguès-Weber mènera cette fois des études en laboratoire. Des capteurs seront fixés sur des abeilles afin de mesurer l’activité de leur cerveau, tandis qu’elles évolueront dans un environnement virtuel grâce à un simulateur.

Au-delà du monde animal, ses observations sur le fonctionnement cognitif des abeilles pourraient permettre de mieux comprendre le cerveau humain et avoir des conséquences sur le développement de l’intelligence artificielle.

Si les travaux de la jeune femme ne concernent pas directement la protection de cette espèce de plus en plus menacée, elle espère toutefois « sensibiliser davantage de personnes à la protection des abeilles en démontrant que ce sont des insectes intelligents ».

Selon elle, les molécules toxiques des pesticides « ne tuent pas directement les abeilles mais perturbent leur système nerveux ». « Leur mémoire diminue, elles se perdent et confondent les odeurs », met-elle en garde.

Les premières études sur cet insecte butineur remontent au début du siècle dernier. L’Autrichien Karl Von Frisch avait alors décrypté « le langage des abeilles »: pour indiquer une source de nourriture à leurs congénères, les abeilles effectuent une danse subtile. Il avait aussi démontré la faculté des abeilles à distinguer les couleurs.

© AFP


l'article .
abeilles
Les travaux d’Aurore Avarguès-Weber ont permis de démontrer « la grande capacité d’abstraction des abeilles », qui « savent compter et reconnaître un visage »
© AFP/Archives Eric Feferberg
Toulouse (AFP) – Une  jeune chercheuse toulousaine reçoit mercredi un prix pour ses travaux sur les abeilles, qui ont montré leur capacité à accomplir des tâches complexes, comme compter ou reconnaître un visage humain.
Aurore Avarguès-Weber, 31 ans, chercheuse à l’université des Sciences de Toulouse, est la seule Française récompensée cette année par le programme international de la fondation L’Oréal-Unesco « Pour les femmes et la science ».
Créée en 2007, elle attribue des bourses d’un montant de 20.000 euros avec comme objectif d’encourager des jeunes femmes talentueuses « à poursuivre leur carrière scientifique ».
Originaire de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), Aurore Avarguès-Weber travaille au Centre de recherches sur la cognition animale de l’université Toulouse III Paul Sabatier, où elle avait effectué sa thèse.
Après de brillantes études à l’Ecole normale supérieure, elle a découvert « un peu par hasard » le monde des abeilles lors d’un stage à Toulouse. Le déclic fut immédiat: « J’ai réalisé que ces insectes étaient capables de réaliser des tâches complexes », s’enthousiasme-t-elle. « Et les résultats s’observent bien plus rapidement qu’avec des singes ».
Les travaux réalisés dans le cadre de sa thèse ont permis de démontrer empiriquement « la grande capacité d’abstraction des abeilles: elles savent compter et reconnaître un visage », explique Mme Avarguès-Weber.
Placées à l’entrée d’un labyrinthe, les abeilles, a-t-elle pu observer, ont identifié différents signes représentés sur une cartographie et, après un rapide apprentissage, elles ont régulièrement choisi la sortie portant le signe menant à une récompense.
Malgré un cerveau pas plus grand qu’une tête d’épingle, les abeilles sont dotées « d’une bonne vision et d’une grande mémoire », ajoute-t-elle.
Elle a par ailleurs prouvé que ces insectes n’étaient pas uniquement guidés par leur instinct. Grâce à un test réalisé en plein air, la jeune femme a mis en évidence leur capacité à « adapter leur comportement à leur environnement et aux expériences vécues ».
Jusqu’alors, cette faculté de mettre des éléments en relation était considérée par la communauté scientifique comme l’apanage des humains et de certains singes. « On pense souvent que seuls les grands singes sont dotés d’intelligence, mais c’est faux », insiste Mme Avarguès-Weber.
La jeune femme souhaite désormais comprendre comment les abeilles réalisent des tâches de cette complexité avec si peu de neurones (un million, contre 100 milliards pour un être humain).
Elle envisage plusieurs pistes de réflexion: leur cerveau dispose-t-il d’une méthode plus efficace que l’homme pour traiter les informations? Ou serait-il possible qu’un même neurone fût utilisé pour des fonctions différentes?
Pour tenter de résoudre cette énigme, Mme Avarguès-Weber mènera cette fois des études en laboratoire. Des capteurs seront fixés sur des abeilles afin de mesurer l’activité de leur cerveau, tandis qu’elles évolueront dans un environnement virtuel grâce à un simulateur.
Au-delà du monde animal, ses observations sur le fonctionnement cognitif des abeilles pourraient permettre de mieux comprendre le cerveau humain et avoir des conséquences sur le développement de l’intelligence artificielle.
Si les travaux de la jeune femme ne concernent pas directement la protection de cette espèce de plus en plus menacée, elle espère toutefois « sensibiliser davantage de personnes à la protection des abeilles en démontrant que ce sont des insectes intelligents ».
Selon elle, les molécules toxiques des pesticides « ne tuent pas directement les abeilles mais perturbent leur système nerveux ». « Leur mémoire diminue, elles se perdent et confondent les odeurs », met-elle en garde.
Les premières études sur cet insecte butineur remontent au début du siècle dernier. L’Autrichien Karl Von Frisch avait alors décrypté « le langage des abeilles »: pour indiquer une source de nourriture à leurs congénères, les abeilles effectuent une danse subtile. Il avait aussi démontré la faculté des abeilles à distinguer les couleurs.
© AFP
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abeilles
Les travaux d’Aurore Avarguès-Weber ont permis de démontrer « la grande capacité d’abstraction des abeilles », qui « savent compter et reconnaître un visage »
© AFP/Archives Eric Feferberg
Toulouse (AFP) – Une  jeune chercheuse toulousaine reçoit mercredi un prix pour ses travaux sur les abeilles, qui ont montré leur capacité à accomplir des tâches complexes, comme compter ou reconnaître un visage humain.
Aurore Avarguès-Weber, 31 ans, chercheuse à l’université des Sciences de Toulouse, est la seule Française récompensée cette année par le programme international de la fondation L’Oréal-Unesco « Pour les femmes et la science ».
Créée en 2007, elle attribue des bourses d’un montant de 20.000 euros avec comme objectif d’encourager des jeunes femmes talentueuses « à poursuivre leur carrière scientifique ».
Originaire de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), Aurore Avarguès-Weber travaille au Centre de recherches sur la cognition animale de l’université Toulouse III Paul Sabatier, où elle avait effectué sa thèse.
Après de brillantes études à l’Ecole normale supérieure, elle a découvert « un peu par hasard » le monde des abeilles lors d’un stage à Toulouse. Le déclic fut immédiat: « J’ai réalisé que ces insectes étaient capables de réaliser des tâches complexes », s’enthousiasme-t-elle. « Et les résultats s’observent bien plus rapidement qu’avec des singes ».
Les travaux réalisés dans le cadre de sa thèse ont permis de démontrer empiriquement « la grande capacité d’abstraction des abeilles: elles savent compter et reconnaître un visage », explique Mme Avarguès-Weber.
Placées à l’entrée d’un labyrinthe, les abeilles, a-t-elle pu observer, ont identifié différents signes représentés sur une cartographie et, après un rapide apprentissage, elles ont régulièrement choisi la sortie portant le signe menant à une récompense.
Malgré un cerveau pas plus grand qu’une tête d’épingle, les abeilles sont dotées « d’une bonne vision et d’une grande mémoire », ajoute-t-elle.
Elle a par ailleurs prouvé que ces insectes n’étaient pas uniquement guidés par leur instinct. Grâce à un test réalisé en plein air, la jeune femme a mis en évidence leur capacité à « adapter leur comportement à leur environnement et aux expériences vécues ».
Jusqu’alors, cette faculté de mettre des éléments en relation était considérée par la communauté scientifique comme l’apanage des humains et de certains singes. « On pense souvent que seuls les grands singes sont dotés d’intelligence, mais c’est faux », insiste Mme Avarguès-Weber.
La jeune femme souhaite désormais comprendre comment les abeilles réalisent des tâches de cette complexité avec si peu de neurones (un million, contre 100 milliards pour un être humain).
Elle envisage plusieurs pistes de réflexion: leur cerveau dispose-t-il d’une méthode plus efficace que l’homme pour traiter les informations? Ou serait-il possible qu’un même neurone fût utilisé pour des fonctions différentes?
Pour tenter de résoudre cette énigme, Mme Avarguès-Weber mènera cette fois des études en laboratoire. Des capteurs seront fixés sur des abeilles afin de mesurer l’activité de leur cerveau, tandis qu’elles évolueront dans un environnement virtuel grâce à un simulateur.
Au-delà du monde animal, ses observations sur le fonctionnement cognitif des abeilles pourraient permettre de mieux comprendre le cerveau humain et avoir des conséquences sur le développement de l’intelligence artificielle.
Si les travaux de la jeune femme ne concernent pas directement la protection de cette espèce de plus en plus menacée, elle espère toutefois « sensibiliser davantage de personnes à la protection des abeilles en démontrant que ce sont des insectes intelligents ».
Selon elle, les molécules toxiques des pesticides « ne tuent pas directement les abeilles mais perturbent leur système nerveux ». « Leur mémoire diminue, elles se perdent et confondent les odeurs », met-elle en garde.
Les premières études sur cet insecte butineur remontent au début du siècle dernier. L’Autrichien Karl Von Frisch avait alors décrypté « le langage des abeilles »: pour indiquer une source de nourriture à leurs congénères, les abeilles effectuent une danse subtile. Il avait aussi démontré la faculté des abeilles à distinguer les couleurs.
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Les travaux d’Aurore Avarguès-Weber ont permis de démontrer « la grande capacité d’abstraction des abeilles », qui « savent compter et reconnaître un visage »
© AFP/Archives Eric Feferberg
Toulouse (AFP) – Une  jeune chercheuse toulousaine reçoit mercredi un prix pour ses travaux sur les abeilles, qui ont montré leur capacité à accomplir des tâches complexes, comme compter ou reconnaître un visage humain.
Aurore Avarguès-Weber, 31 ans, chercheuse à l’université des Sciences de Toulouse, est la seule Française récompensée cette année par le programme international de la fondation L’Oréal-Unesco « Pour les femmes et la science ».
Créée en 2007, elle attribue des bourses d’un montant de 20.000 euros avec comme objectif d’encourager des jeunes femmes talentueuses « à poursuivre leur carrière scientifique ».
Originaire de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), Aurore Avarguès-Weber travaille au Centre de recherches sur la cognition animale de l’université Toulouse III Paul Sabatier, où elle avait effectué sa thèse.
Après de brillantes études à l’Ecole normale supérieure, elle a découvert « un peu par hasard » le monde des abeilles lors d’un stage à Toulouse. Le déclic fut immédiat: « J’ai réalisé que ces insectes étaient capables de réaliser des tâches complexes », s’enthousiasme-t-elle. « Et les résultats s’observent bien plus rapidement qu’avec des singes ».
Les travaux réalisés dans le cadre de sa thèse ont permis de démontrer empiriquement « la grande capacité d’abstraction des abeilles: elles savent compter et reconnaître un visage », explique Mme Avarguès-Weber.
Placées à l’entrée d’un labyrinthe, les abeilles, a-t-elle pu observer, ont identifié différents signes représentés sur une cartographie et, après un rapide apprentissage, elles ont régulièrement choisi la sortie portant le signe menant à une récompense.
Malgré un cerveau pas plus grand qu’une tête d’épingle, les abeilles sont dotées « d’une bonne vision et d’une grande mémoire », ajoute-t-elle.
Elle a par ailleurs prouvé que ces insectes n’étaient pas uniquement guidés par leur instinct. Grâce à un test réalisé en plein air, la jeune femme a mis en évidence leur capacité à « adapter leur comportement à leur environnement et aux expériences vécues ».
Jusqu’alors, cette faculté de mettre des éléments en relation était considérée par la communauté scientifique comme l’apanage des humains et de certains singes. « On pense souvent que seuls les grands singes sont dotés d’intelligence, mais c’est faux », insiste Mme Avarguès-Weber.
La jeune femme souhaite désormais comprendre comment les abeilles réalisent des tâches de cette complexité avec si peu de neurones (un million, contre 100 milliards pour un être humain).
Elle envisage plusieurs pistes de réflexion: leur cerveau dispose-t-il d’une méthode plus efficace que l’homme pour traiter les informations? Ou serait-il possible qu’un même neurone fût utilisé pour des fonctions différentes?
Pour tenter de résoudre cette énigme, Mme Avarguès-Weber mènera cette fois des études en laboratoire. Des capteurs seront fixés sur des abeilles afin de mesurer l’activité de leur cerveau, tandis qu’elles évolueront dans un environnement virtuel grâce à un simulateur.
Au-delà du monde animal, ses observations sur le fonctionnement cognitif des abeilles pourraient permettre de mieux comprendre le cerveau humain et avoir des conséquences sur le développement de l’intelligence artificielle.
Si les travaux de la jeune femme ne concernent pas directement la protection de cette espèce de plus en plus menacée, elle espère toutefois « sensibiliser davantage de personnes à la protection des abeilles en démontrant que ce sont des insectes intelligents ».
Selon elle, les molécules toxiques des pesticides « ne tuent pas directement les abeilles mais perturbent leur système nerveux ». « Leur mémoire diminue, elles se perdent et confondent les odeurs », met-elle en garde.
Les premières études sur cet insecte butineur remontent au début du siècle dernier. L’Autrichien Karl Von Frisch avait alors décrypté « le langage des abeilles »: pour indiquer une source de nourriture à leurs congénères, les abeilles effectuent une danse subtile. Il avait aussi démontré la faculté des abeilles à distinguer les couleurs.
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