mercredi 30 avril 2014

Les chiffres clefs d'une ruche


3 Comme le rayon en km de la zone de butinage d’une colonie. En moyenne il se situe plus entre 500m et 2km. Exceptionnellement les abeilles peuvent s’éloigner de plus de 10 km de leur ruche si la source de pollen ou de nectar en vaut la peine. Dans la situation de notre rucher, voici ce que cela donne pour un rayon de 3km:
 30 C’est la vitesse en km/h d’une abeille en vol. Pour y arriver ses ailes battent 200 fois par seconde.
35 Comme la température en degré Celsius à l’intérieur de la ruche et plus précisément au niveau du couvain. Celle-ci reste constante toute l’année quelque soit la température à l’extérieur de la ruche. Pour la maintenir, soit les abeilles ventilent la ruche en battant des ailes pour rafraichir, soit elles s’agitent et se regroupent pour réchauffer l’air intérieur de la ruche.
 78 C’est en mg la masse d’une abeille.
1000 Comme le nombre de naissance et le nombre de mort dans la colonie par jour au plus fort de la saison apicole (printemps-été).
2000 C’est le nombre d’œufs qu’une reine peut pondre par jour. Sur l’ensemble de l’année on se situe vers les 50000 œufs.
8000 Comme le nombre de fleurs que doivent butiner les abeilles pour récupérer seulement 1g de nectar.
70000 Comme le nombre d’abeilles que peut atteindre une colonie au plus fort de la saison apicole. En moyenne on se situe plus entre 30000 et 60000. L’hiver la colonie compte environ 6000 ouvrières soit 10 fois moins qu’en pleine saison.
400000 C’est le nombre de km parcourus par les abeilles pour produire 1 kg de miel. Cela représente 10 fois le tour de la Terre.

merci David V. pour l'article

dimanche 27 avril 2014

La ruche n°3 a le bourdon


Lors d’un contrôle apicole fin mars, nous remarquons que l’activité au sein de la ruche a diminué depuis notre dernière visite. Etonnant en ce début de saison ensoleillé et doux.
L’absence de couvain (abeilles à naitre) étonne et inquiète les apiculteurs amateurs que nous sommes.
Nous repérons par la suite trois cadres de couvain de mâles (de faux-bourdons) dans la hausse. La reine est introuvable, que ce soit dans le corps ou dans la hausse.
Le diagnostic est sans appel, notre ruche est devenue bourdonneuse !
 
Mobeelity
Un cadre de couvain mâle de la ruche n°3
Une ruche bourdonneuse voit sa population de mâles exploser et celle des femelles stagner (pas de couvain femelle) puis diminuer (mort naturelle des abeilles). Deux possibilités, soit la reine n’est plus, soit la reine est malade. Dans notre cas, la reine a disparu (maladie, erreur de manipulation, malformation, effet du varroa, etc.) et l’essaim n’a pas eu ni le temps ni l’opportunité d’élever une nouvelle reine.

 
Mobeelity
Feu la reine (sur la droite) - Cliché de 2013
 
Comment se fait-il alors que du couvain mâle soit apparu ?
La présence de la reine parmi ses ouvrières inhibe le développement des ovaires de celles-ci. Dès qu’elle est absente ou trop vieille pour sécréter des phéromones, en quelques jours des ouvrières deviennent pondeuses . Ces abeilles n'ayant pas été fécondées , les œufs obtenus donnent des mâles (un œuf fécondé donne une abeille femelle , une ouvrière).

Ce sont alors certaines ouvrières de la colonie qui pondent des mâles. Poussées par un instinct de survie communautaire peut-être ?

Hélas notre diagnostic est tardif, les mâles sont déjà en surnombre. La population d’abeilles est trop faible et nous ne pouvons pas envisager d’introduire une nouvelle reine. La colonie est perdue. Déception.

Nous écartons la ruche du rucher, et secouons les cadres. Les ouvrières vont retourner sur le rucher et essayer d’intégrer un essaim voisin. Les mâles pourront tenter leur chance, mais peu d’entre eux seront acceptés, leur présence ne ferait qu’affaiblir l’essaim.
 
Mobeelity
Un cadre rempli de mâles, secoué à distance du rucher
Un nouvel essaim remplacera en lieu et place l’ancien, une nouvelle histoire commence.

mercredi 23 avril 2014

Les vertus médécinales des abeilles

Un article intéressant sur les vertus médicinales des abeilles exploitées en Roumanie. Prochaine étape pour nous?

Bucarest (AFP) – Du venin d’abeille pour combattre la sclérose en plaques, du pollen pour la digestion, du miel comme cicatrisant: la Roumanie cultive l’apithérapie, une médecine alternative dont les racines remontent à l’Antiquité.
Dans la Grèce antique, Hippocrate appliquait du miel pour soigner les blessures et les Romains qualifiaient le pollen de « poudre qui donne la vie ».
« La ruche constitue la plus ancienne pharmacie naturelle et la plus saine », explique Cristina Mateescu, directrice générale de l’Institut roumain de recherche et de développement apicole.
Médecin allopathe classique durant des années, le Dr Mariana Stan pratique aujourd’hui à Bucarest l’apithérapie « qui donne des résultats plus lents mais plus durables et plus profonds ».
« Dans mon village, mon arrière-grand-mère était guérisseuse et utilisait les produits de la ruche. Elle m’a inspirée », explique-t-elle à l’AFP.
La Roumanie est un des rares pays au monde où des modules d’apithérapie ont été inclus dans les formations médicales classiques.
L’extrait de propolis développé par l’Institut de recherche et de développement apicole a été officiellement reconnu comme médicament.
En Inde, en Chine et dans l’Egypte antique, la propolis, substance résineuse butinée par les abeilles dans les bourgeons, était déjà prisée pour ses vertus cicatrisantes et antiseptiques.
Fondé en 1974, cet Institut emploie aujourd’hui 105 personnes. Outre ses recherches pour maintenir en bonne santé les colonies d’abeilles, il commercialise une trentaine de traitements homologués.
Une nouvelle gamme permet aussi aux chats et chiens d’être traités par apithérapie…
« La Roumanie est une pionnière de l’apithérapie qu’elle a reconnue très tôt comme une composante de la médecine scientifique », explique à l’AFP le professeur américain Theodor Charbuliez, président de la Commission d’apithérapie d’Apimondia, fédération regroupant des milliers d’apiculteurs dans le monde.
Bucarest abrite depuis 1984 un centre médical d’apithérapie, le premier ouvert dans le monde.
© AFP
Doina Postolachi, 34 ans, vient deux fois par semaine au centre médical d’apithérapie de Bucarest pour recevoir un traitement à base de venin d’abeille. Photographiée le 28 mars 2014
© AFP Daniel Mihailescu
Doïna Postolachi, 34 ans, y vient deux fois par semaine pour recevoir des injections de venin d’abeille (apitoxine), qui lui ont « redonné espoir » dans sa lutte contre la sclérose en plaques.
« Il y a un an, je ne pouvais plus marcher ni entrer dans ma baignoire. Mes pieds étaient cloués au sol mais aujourd’hui le traitement au venin m’a redonné de la force dans les jambes, je marche, je peux prendre un bain », affirme, rayonnante, cette poétesse aux yeux d’un bleu intense.
Le venin est récolté de manière douce, sans provoquer la mort des abeilles.
Doïna n’a jamais voulu des traitements chimiques classiques « qui s’accompagnent de nombreux effets secondaires ».
Malgré le scepticisme de certains médecins allopathes, de nombreux patients dans le monde louent cette méthode alternative, y compris aux Etats-Unis.
Pour ses défenseurs, l’industrie pharmaceutique pourrait voir d’un mauvais oeil les traitements avec les produits de la ruche car ils sont très abordables.
- Des abeilles qui font des merveilles -
En 2013, l’université américaine Washington de Saint-Louis (Missouri) a publié une étude sur l’efficacité de la mélittine (toxine contenue dans le venin d’abeille) sur le virus du sida.
En France, des milliers de patients ont bénéficié de pansements au miel dans le service de chirurgie digestive de l’hôpital de Limoges (centre).
Des produits comme la gelée royale sont aussi de plus en plus utilisés en cosmétique. « Ils peuvent retarder les signes de vieillissement », relève Nelly Pfeiffer qui tient un salon spécialisé en apicosmétique à Bucarest.
Partout dans le pays, des officines proposent un vaste choix de produits apicoles.
Ce qui plaît, c’est l’image naturelle de ces traitements, qui ont toujours été présents dans la médecine traditionnelle d’un pays à la nature sauvage traversé par le massif des Carpates, comme dans le reste des Balkans.
« En Roumanie, nous avons la chance d’avoir une nature très préservée », note Cornelia Dostetan, apicultrice et membre de la Société nationale d’apithérapie.
Durant le communisme, les pénuries empêchèrent l’utilisation des pesticides. Aujourd’hui, la flore est encore très diverse en raison de l’absence de grandes zones de monocultures agricoles comme en Europe de l’Ouest.
Certifiée bio, la société roumaine Apiland, basée en Transylvanie, exporte du pollen cru aux Etats-Unis, en France, en Grande-Bretagne.
Selon le dernier recensement agricole de 2010, la Roumanie comptait 42.000 apiculteurs et 1,3 million de colonies d’abeilles.
« Ces êtres minuscules font des merveilles », dit Doïna qui ressent à leur égard « une immense reconnaissance ».
© AFP
- See more at: http://www.goodplanet.info/actualite/2014/04/13/roumanie-les-abeilles-aident-les-medecins-faire-des-miracles/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Goodplanetinfo+%28Les+D%C3%A9p%C3%AAches+GoodPlanet.info+%29#sthash.VAsyvSME.dpu
abeilles médecine
Bucarest (AFP) – Du venin d’abeille pour combattre la sclérose en plaques, du pollen pour la digestion, du miel comme cicatrisant: la Roumanie cultive l’apithérapie, une médecine alternative dont les racines remontent à l’Antiquité.
Dans la Grèce antique, Hippocrate appliquait du miel pour soigner les blessures et les Romains qualifiaient le pollen de « poudre qui donne la vie ».
« La ruche constitue la plus ancienne pharmacie naturelle et la plus saine », explique Cristina Mateescu, directrice générale de l’Institut roumain de recherche et de développement apicole.
Médecin allopathe classique durant des années, le Dr Mariana Stan pratique aujourd’hui à Bucarest l’apithérapie « qui donne des résultats plus lents mais plus durables et plus profonds ».
« Dans mon village, mon arrière-grand-mère était guérisseuse et utilisait les produits de la ruche. Elle m’a inspirée », explique-t-elle à l’AFP.
La Roumanie est un des rares pays au monde où des modules d’apithérapie ont été inclus dans les formations médicales classiques.
L’extrait de propolis développé par l’Institut de recherche et de développement apicole a été officiellement reconnu comme médicament.
En Inde, en Chine et dans l’Egypte antique, la propolis, substance résineuse butinée par les abeilles dans les bourgeons, était déjà prisée pour ses vertus cicatrisantes et antiseptiques.
Fondé en 1974, cet Institut emploie aujourd’hui 105 personnes. Outre ses recherches pour maintenir en bonne santé les colonies d’abeilles, il commercialise une trentaine de traitements homologués.
Une nouvelle gamme permet aussi aux chats et chiens d’être traités par apithérapie…
« La Roumanie est une pionnière de l’apithérapie qu’elle a reconnue très tôt comme une composante de la médecine scientifique », explique à l’AFP le professeur américain Theodor Charbuliez, président de la Commission d’apithérapie d’Apimondia, fédération regroupant des milliers d’apiculteurs dans le monde.
Bucarest abrite depuis 1984 un centre médical d’apithérapie, le premier ouvert dans le monde.
Doïna Postolachi, 34 ans, y vient deux fois par semaine pour recevoir des injections de venin d’abeille (apitoxine), qui lui ont « redonné espoir » dans sa lutte contre la sclérose en plaques.
« Il y a un an, je ne pouvais plus marcher ni entrer dans ma baignoire. Mes pieds étaient cloués au sol mais aujourd’hui le traitement au venin m’a redonné de la force dans les jambes, je marche, je peux prendre un bain », affirme, rayonnante, cette poétesse aux yeux d’un bleu intense.
Le venin est récolté de manière douce, sans provoquer la mort des abeilles.
Doïna n’a jamais voulu des traitements chimiques classiques « qui s’accompagnent de nombreux effets secondaires ».
Malgré le scepticisme de certains médecins allopathes, de nombreux patients dans le monde louent cette méthode alternative, y compris aux Etats-Unis.
Pour ses défenseurs, l’industrie pharmaceutique pourrait voir d’un mauvais oeil les traitements avec les produits de la ruche car ils sont très abordables.
- Des abeilles qui font des merveilles -
En 2013, l’université américaine Washington de Saint-Louis (Missouri) a publié une étude sur l’efficacité de la mélittine (toxine contenue dans le venin d’abeille) sur le virus du sida.
En France, des milliers de patients ont bénéficié de pansements au miel dans le service de chirurgie digestive de l’hôpital de Limoges (centre).
Des produits comme la gelée royale sont aussi de plus en plus utilisés en cosmétique. « Ils peuvent retarder les signes de vieillissement », relève Nelly Pfeiffer qui tient un salon spécialisé en apicosmétique à Bucarest.
Partout dans le pays, des officines proposent un vaste choix de produits apicoles.
Ce qui plaît, c’est l’image naturelle de ces traitements, qui ont toujours été présents dans la médecine traditionnelle d’un pays à la nature sauvage traversé par le massif des Carpates, comme dans le reste des Balkans.
« En Roumanie, nous avons la chance d’avoir une nature très préservée », note Cornelia Dostetan, apicultrice et membre de la Société nationale d’apithérapie.
Durant le communisme, les pénuries empêchèrent l’utilisation des pesticides. Aujourd’hui, la flore est encore très diverse en raison de l’absence de grandes zones de monocultures agricoles comme en Europe de l’Ouest.
Certifiée bio, la société roumaine Apiland, basée en Transylvanie, exporte du pollen cru aux Etats-Unis, en France, en Grande-Bretagne.
Selon le dernier recensement agricole de 2010, la Roumanie comptait 42.000 apiculteurs et 1,3 million de colonies d’abeilles.
« Ces êtres minuscules font des merveilles », dit Doïna qui ressent à leur égard « une immense reconnaissance ».
A voir également, un reportage de France 5 sur le sujet .











Bucarest (AFP) – Du venin d’abeille pour combattre la sclérose en plaques, du pollen pour la digestion, du miel comme cicatrisant: la Roumanie cultive l’apithérapie, une médecine alternative dont les racines remontent à l’Antiquité.
Dans la Grèce antique, Hippocrate appliquait du miel pour soigner les blessures et les Romains qualifiaient le pollen de « poudre qui donne la vie ».
« La ruche constitue la plus ancienne pharmacie naturelle et la plus saine », explique Cristina Mateescu, directrice générale de l’Institut roumain de recherche et de développement apicole.
Médecin allopathe classique durant des années, le Dr Mariana Stan pratique aujourd’hui à Bucarest l’apithérapie « qui donne des résultats plus lents mais plus durables et plus profonds ».
« Dans mon village, mon arrière-grand-mère était guérisseuse et utilisait les produits de la ruche. Elle m’a inspirée », explique-t-elle à l’AFP.
La Roumanie est un des rares pays au monde où des modules d’apithérapie ont été inclus dans les formations médicales classiques.
L’extrait de propolis développé par l’Institut de recherche et de développement apicole a été officiellement reconnu comme médicament.
En Inde, en Chine et dans l’Egypte antique, la propolis, substance résineuse butinée par les abeilles dans les bourgeons, était déjà prisée pour ses vertus cicatrisantes et antiseptiques.
Fondé en 1974, cet Institut emploie aujourd’hui 105 personnes. Outre ses recherches pour maintenir en bonne santé les colonies d’abeilles, il commercialise une trentaine de traitements homologués.
Une nouvelle gamme permet aussi aux chats et chiens d’être traités par apithérapie…
« La Roumanie est une pionnière de l’apithérapie qu’elle a reconnue très tôt comme une composante de la médecine scientifique », explique à l’AFP le professeur américain Theodor Charbuliez, président de la Commission d’apithérapie d’Apimondia, fédération regroupant des milliers d’apiculteurs dans le monde.
Bucarest abrite depuis 1984 un centre médical d’apithérapie, le premier ouvert dans le monde.
© AFP
Doina Postolachi, 34 ans, vient deux fois par semaine au centre médical d’apithérapie de Bucarest pour recevoir un traitement à base de venin d’abeille. Photographiée le 28 mars 2014
© AFP Daniel Mihailescu
Doïna Postolachi, 34 ans, y vient deux fois par semaine pour recevoir des injections de venin d’abeille (apitoxine), qui lui ont « redonné espoir » dans sa lutte contre la sclérose en plaques.
« Il y a un an, je ne pouvais plus marcher ni entrer dans ma baignoire. Mes pieds étaient cloués au sol mais aujourd’hui le traitement au venin m’a redonné de la force dans les jambes, je marche, je peux prendre un bain », affirme, rayonnante, cette poétesse aux yeux d’un bleu intense.
Le venin est récolté de manière douce, sans provoquer la mort des abeilles.
Doïna n’a jamais voulu des traitements chimiques classiques « qui s’accompagnent de nombreux effets secondaires ».
Malgré le scepticisme de certains médecins allopathes, de nombreux patients dans le monde louent cette méthode alternative, y compris aux Etats-Unis.
Pour ses défenseurs, l’industrie pharmaceutique pourrait voir d’un mauvais oeil les traitements avec les produits de la ruche car ils sont très abordables.
- Des abeilles qui font des merveilles -
En 2013, l’université américaine Washington de Saint-Louis (Missouri) a publié une étude sur l’efficacité de la mélittine (toxine contenue dans le venin d’abeille) sur le virus du sida.
En France, des milliers de patients ont bénéficié de pansements au miel dans le service de chirurgie digestive de l’hôpital de Limoges (centre).
Des produits comme la gelée royale sont aussi de plus en plus utilisés en cosmétique. « Ils peuvent retarder les signes de vieillissement », relève Nelly Pfeiffer qui tient un salon spécialisé en apicosmétique à Bucarest.
Partout dans le pays, des officines proposent un vaste choix de produits apicoles.
Ce qui plaît, c’est l’image naturelle de ces traitements, qui ont toujours été présents dans la médecine traditionnelle d’un pays à la nature sauvage traversé par le massif des Carpates, comme dans le reste des Balkans.
« En Roumanie, nous avons la chance d’avoir une nature très préservée », note Cornelia Dostetan, apicultrice et membre de la Société nationale d’apithérapie.
Durant le communisme, les pénuries empêchèrent l’utilisation des pesticides. Aujourd’hui, la flore est encore très diverse en raison de l’absence de grandes zones de monocultures agricoles comme en Europe de l’Ouest.
Certifiée bio, la société roumaine Apiland, basée en Transylvanie, exporte du pollen cru aux Etats-Unis, en France, en Grande-Bretagne.
Selon le dernier recensement agricole de 2010, la Roumanie comptait 42.000 apiculteurs et 1,3 million de colonies d’abeilles.
« Ces êtres minuscules font des merveilles », dit Doïna qui ressent à leur égard « une immense reconnaissance ».
© AFP
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Dans la Grèce antique, Hippocrate appliquait du miel pour soigner les blessures et les Romains qualifiaient le pollen de « poudre qui donne la vie ».
« La ruche constitue la plus ancienne pharmacie naturelle et la plus saine », explique Cristina Mateescu, directrice générale de l’Institut roumain de recherche et de développement apicole.
Médecin allopathe classique durant des années, le Dr Mariana Stan pratique aujourd’hui à Bucarest l’apithérapie « qui donne des résultats plus lents mais plus durables et plus profonds ».
« Dans mon village, mon arrière-grand-mère était guérisseuse et utilisait les produits de la ruche. Elle m’a inspirée », explique-t-elle à l’AFP.
La Roumanie est un des rares pays au monde où des modules d’apithérapie ont été inclus dans les formations médicales classiques.
L’extrait de propolis développé par l’Institut de recherche et de développement apicole a été officiellement reconnu comme médicament.
En Inde, en Chine et dans l’Egypte antique, la propolis, substance résineuse butinée par les abeilles dans les bourgeons, était déjà prisée pour ses vertus cicatrisantes et antiseptiques.
Fondé en 1974, cet Institut emploie aujourd’hui 105 personnes. Outre ses recherches pour maintenir en bonne santé les colonies d’abeilles, il commercialise une trentaine de traitements homologués.
Une nouvelle gamme permet aussi aux chats et chiens d’être traités par apithérapie…
« La Roumanie est une pionnière de l’apithérapie qu’elle a reconnue très tôt comme une composante de la médecine scientifique », explique à l’AFP le professeur américain Theodor Charbuliez, président de la Commission d’apithérapie d’Apimondia, fédération regroupant des milliers d’apiculteurs dans le monde.
Bucarest abrite depuis 1984 un centre médical d’apithérapie, le premier ouvert dans le monde.
© AFP
Doina Postolachi, 34 ans, vient deux fois par semaine au centre médical d’apithérapie de Bucarest pour recevoir un traitement à base de venin d’abeille. Photographiée le 28 mars 2014
© AFP Daniel Mihailescu
Doïna Postolachi, 34 ans, y vient deux fois par semaine pour recevoir des injections de venin d’abeille (apitoxine), qui lui ont « redonné espoir » dans sa lutte contre la sclérose en plaques.
« Il y a un an, je ne pouvais plus marcher ni entrer dans ma baignoire. Mes pieds étaient cloués au sol mais aujourd’hui le traitement au venin m’a redonné de la force dans les jambes, je marche, je peux prendre un bain », affirme, rayonnante, cette poétesse aux yeux d’un bleu intense.
Le venin est récolté de manière douce, sans provoquer la mort des abeilles.
Doïna n’a jamais voulu des traitements chimiques classiques « qui s’accompagnent de nombreux effets secondaires ».
Malgré le scepticisme de certains médecins allopathes, de nombreux patients dans le monde louent cette méthode alternative, y compris aux Etats-Unis.
Pour ses défenseurs, l’industrie pharmaceutique pourrait voir d’un mauvais oeil les traitements avec les produits de la ruche car ils sont très abordables.
- Des abeilles qui font des merveilles -
En 2013, l’université américaine Washington de Saint-Louis (Missouri) a publié une étude sur l’efficacité de la mélittine (toxine contenue dans le venin d’abeille) sur le virus du sida.
En France, des milliers de patients ont bénéficié de pansements au miel dans le service de chirurgie digestive de l’hôpital de Limoges (centre).
Des produits comme la gelée royale sont aussi de plus en plus utilisés en cosmétique. « Ils peuvent retarder les signes de vieillissement », relève Nelly Pfeiffer qui tient un salon spécialisé en apicosmétique à Bucarest.
Partout dans le pays, des officines proposent un vaste choix de produits apicoles.
Ce qui plaît, c’est l’image naturelle de ces traitements, qui ont toujours été présents dans la médecine traditionnelle d’un pays à la nature sauvage traversé par le massif des Carpates, comme dans le reste des Balkans.
« En Roumanie, nous avons la chance d’avoir une nature très préservée », note Cornelia Dostetan, apicultrice et membre de la Société nationale d’apithérapie.
Durant le communisme, les pénuries empêchèrent l’utilisation des pesticides. Aujourd’hui, la flore est encore très diverse en raison de l’absence de grandes zones de monocultures agricoles comme en Europe de l’Ouest.
Certifiée bio, la société roumaine Apiland, basée en Transylvanie, exporte du pollen cru aux Etats-Unis, en France, en Grande-Bretagne.
Selon le dernier recensement agricole de 2010, la Roumanie comptait 42.000 apiculteurs et 1,3 million de colonies d’abeilles.
« Ces êtres minuscules font des merveilles », dit Doïna qui ressent à leur égard « une immense reconnaissance ».
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Bucarest (AFP) – Du venin d’abeille pour combattre la sclérose en plaques, du pollen pour la digestion, du miel comme cicatrisant: la Roumanie cultive l’apithérapie, une médecine alternative dont les racines remontent à l’Antiquité.
Dans la Grèce antique, Hippocrate appliquait du miel pour soigner les blessures et les Romains qualifiaient le pollen de « poudre qui donne la vie ».
« La ruche constitue la plus ancienne pharmacie naturelle et la plus saine », explique Cristina Mateescu, directrice générale de l’Institut roumain de recherche et de développement apicole.
Médecin allopathe classique durant des années, le Dr Mariana Stan pratique aujourd’hui à Bucarest l’apithérapie « qui donne des résultats plus lents mais plus durables et plus profonds ».
« Dans mon village, mon arrière-grand-mère était guérisseuse et utilisait les produits de la ruche. Elle m’a inspirée », explique-t-elle à l’AFP.
La Roumanie est un des rares pays au monde où des modules d’apithérapie ont été inclus dans les formations médicales classiques.
L’extrait de propolis développé par l’Institut de recherche et de développement apicole a été officiellement reconnu comme médicament.
En Inde, en Chine et dans l’Egypte antique, la propolis, substance résineuse butinée par les abeilles dans les bourgeons, était déjà prisée pour ses vertus cicatrisantes et antiseptiques.
Fondé en 1974, cet Institut emploie aujourd’hui 105 personnes. Outre ses recherches pour maintenir en bonne santé les colonies d’abeilles, il commercialise une trentaine de traitements homologués.
Une nouvelle gamme permet aussi aux chats et chiens d’être traités par apithérapie…
« La Roumanie est une pionnière de l’apithérapie qu’elle a reconnue très tôt comme une composante de la médecine scientifique », explique à l’AFP le professeur américain Theodor Charbuliez, président de la Commission d’apithérapie d’Apimondia, fédération regroupant des milliers d’apiculteurs dans le monde.
Bucarest abrite depuis 1984 un centre médical d’apithérapie, le premier ouvert dans le monde.
© AFP
Doina Postolachi, 34 ans, vient deux fois par semaine au centre médical d’apithérapie de Bucarest pour recevoir un traitement à base de venin d’abeille. Photographiée le 28 mars 2014
© AFP Daniel Mihailescu
Doïna Postolachi, 34 ans, y vient deux fois par semaine pour recevoir des injections de venin d’abeille (apitoxine), qui lui ont « redonné espoir » dans sa lutte contre la sclérose en plaques.
« Il y a un an, je ne pouvais plus marcher ni entrer dans ma baignoire. Mes pieds étaient cloués au sol mais aujourd’hui le traitement au venin m’a redonné de la force dans les jambes, je marche, je peux prendre un bain », affirme, rayonnante, cette poétesse aux yeux d’un bleu intense.
Le venin est récolté de manière douce, sans provoquer la mort des abeilles.
Doïna n’a jamais voulu des traitements chimiques classiques « qui s’accompagnent de nombreux effets secondaires ».
Malgré le scepticisme de certains médecins allopathes, de nombreux patients dans le monde louent cette méthode alternative, y compris aux Etats-Unis.
Pour ses défenseurs, l’industrie pharmaceutique pourrait voir d’un mauvais oeil les traitements avec les produits de la ruche car ils sont très abordables.
- Des abeilles qui font des merveilles -
En 2013, l’université américaine Washington de Saint-Louis (Missouri) a publié une étude sur l’efficacité de la mélittine (toxine contenue dans le venin d’abeille) sur le virus du sida.
En France, des milliers de patients ont bénéficié de pansements au miel dans le service de chirurgie digestive de l’hôpital de Limoges (centre).
Des produits comme la gelée royale sont aussi de plus en plus utilisés en cosmétique. « Ils peuvent retarder les signes de vieillissement », relève Nelly Pfeiffer qui tient un salon spécialisé en apicosmétique à Bucarest.
Partout dans le pays, des officines proposent un vaste choix de produits apicoles.
Ce qui plaît, c’est l’image naturelle de ces traitements, qui ont toujours été présents dans la médecine traditionnelle d’un pays à la nature sauvage traversé par le massif des Carpates, comme dans le reste des Balkans.
« En Roumanie, nous avons la chance d’avoir une nature très préservée », note Cornelia Dostetan, apicultrice et membre de la Société nationale d’apithérapie.
Durant le communisme, les pénuries empêchèrent l’utilisation des pesticides. Aujourd’hui, la flore est encore très diverse en raison de l’absence de grandes zones de monocultures agricoles comme en Europe de l’Ouest.
Certifiée bio, la société roumaine Apiland, basée en Transylvanie, exporte du pollen cru aux Etats-Unis, en France, en Grande-Bretagne.
Selon le dernier recensement agricole de 2010, la Roumanie comptait 42.000 apiculteurs et 1,3 million de colonies d’abeilles.
« Ces êtres minuscules font des merveilles », dit Doïna qui ressent à leur égard « une immense reconnaissance ».
- See more at: http://www.goodplanet.info/actualite/2014/04/13/roumanie-les-abeilles-aident-les-medecins-faire-des-miracles/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Goodplanetinfo+%28Les+D%C3%A9p%C3%AAches+GoodPlanet.info+%29#sthash.LnF6OEbk.dpuf

samedi 19 avril 2014

Les constituants d'une ruche


Ci dessus une vue en 3D animée d'une ruche et de ses composants.  Ce qu'il faut retenir:
  • Une ruche est généralement rectangulaire en bois avec un toit métallique dont les dimensions sont généralement 40-45 cm x 50 cm et hauteur variable.  

  • La base est constituée d'un corps posé sur un plancher avec l'entrée et une petite "piste d'envol" en bas de la ruche. Au sein de ce corps, on dispose des cadres verticaux amovibles sur lesquels les abeilles constituent les alvéoles. C'est ce corps qui reste dans le temps, est le cœur de la ruche et dans lequel l'essaim passe l'hiver.

  • Sur ce corps, on ajoute au fur et à mesure de la saison des hausses environ moitié moins haute que le corps dans lesquelles on intègre également des cadres  verticaux également amovibles. Ce sont ces cadres qui seront récoltés. 
  • Au dessus, on installe un nourrisseur/couvre cadre qui ferme la ruche. Ce dernier est percé d'un trou d'environ 10 cm de diamètre avec des bords réhaussés qui servent de réceptacle pour le sirop, mélange d'eau et de sucre. Le sirop sert à apporter un complément d'alimentation pour la ruche. 
  •  Le toit de la ruche en métal généralement sert de protection contre la pluie et les agressions extérieures. Pour tenir le tout, on dispose généralement une sangle qui évite qu'un coup de vent vienne ouvrir la ruche.  

Ci dessous, illustré avec les ruches Mobeelity. 
Mobeelity
Les ruches de Mobeelity sur le toit du Farman

Mobeelity
Le corps et les cadres
Mobeelity
La piste d'envol
Mobeelity
Le nourrisseur
 
Mobeelity
Une hausse

 Merci à Thibault pour l'animation 3d!



lundi 7 avril 2014

En Europe, le déclin des abeilles frappe lourdement les pays du Nord

Un article du monde de ce jour sur le déclin des abeilles à travers l'Europe ou l'on s'aperçoit que les pays du nord sont les plus sérieusement touchés ce qui va poser des problèmes écologiques de fond.

En Europe, le déclin des abeilles frappe lourdement les pays du Nord

LE MONDE | • Mis à jour le | Par
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Phénomène mondial observé depuis le milieu des années 1990, le déclin des abeilles, insectes pollinisateurs indispensables à 84 % des végétaux cultivés en Europe, n'avait jamais été précisément évalué au sein de l'Union. C'est désormais chose faite avec l'étude « Epilobee », dont les premières conclusions devaient être présentées lundi 7 avril à Bruxelles.



Les abeilles connaissent depuis plusieurs années des taux de mortalité anormaux partout dans le monde.
Les résultats de cette enquête, menée dans dix-sept Etats membres, montrent que les pays du nord de l'Europe sont frappés par des mortalités très supérieures à celles qui touchent le pourtour méditerranéen. En cumulant les mortalités hivernales et estivales, la Belgique apparaît comme le territoire le plus touché, avec un taux de mortalité de 42,5 %, suivie de près par le Royaume-Uni (38,5 %), la Suède (31,1 %), la Finlande (29,8 %) et la France (27,7 %). Ces résultats confirment la mauvaise santé des pollinisateurs.
A l'inverse, le problème semble moins inquiétant qu'attendu dans plusieurs pays du Sud comme la Grèce (9,1 %), l'Italie (7,6 %) ou l'Espagne (16,3 %). Dans ce tableau disparate, la France apparaît comme le pays où la mortalité est, de loin, la plus élevée au cours de la saison apicole : 13,6 %, contre moins de 10 % dans tous les autres pays étudiés. La production de miel y a chuté de moitié depuis les années 1990.
UN RAPPORT DE 30 PAGES SANS LE MOT « PESTICIDE »...
Financée par Bruxelles à hauteur de plus de 3 millions d'euros et pilotée par l'Agence de sécurité sanitaire française (Anses), l'étude est de dimension inédite. Elle a mobilisé plus de 1 300 inspecteurs qui ont visité à trois reprises, entre l'automne 2012 et l'été 2013, près de 3 300 ruchers totalisant quelque 32 000 colonies d'abeilles.
« Epilobee est originale par son envergure et par sa volonté d'appliquer des méthodes harmonisées à l'échelle de l'Europe, se félicite Axel Decourtye (Réseau des instituts des filières agricoles et végétales). L'abeille est restée trop longtemps orpheline d'un réseau de surveillance fonctionnel. Grâce à ce dispositif, l'ampleur des problèmes que nous connaissons en France est révélée une nouvelle fois : environ un tiers des colonies suivies meurt dans l'année ! »
Le moratoire partiel sur quatre insecticides problématiques, décidé par Bruxelles et entré en vigueur en décembre 2013, est trop récent pour avoir eu un impact sur les résultats.
A chaque visite, les mortalités ont été relevées, mais aussi la présence des principaux pathogènes de l'abeille comme les parasites varroa ou noséma.
En revanche, aucune mesure de pesticides n'a été faite dans les ruches analysées. Un point qui suscite des critiques acerbes dans la communauté scientifique : « Cette étude est un peu étrange, ironise l'apidologue David Goulson, professeur à l'université du Sussex (Royaume-Uni). Ils dépensent plus de 3 millions d'euros pour étudier la santé de l'abeille et ne mentionnent même pas le mot “pesticide” ! »
De fait, le mot est absent des trente pages du rapport publié. « Le protocole choisi ne considère qu'une seule catégorie de facteurs pouvant causer des troubles de l'abeille : les agents pathogènes et les parasites, renchérit l'apidologue Gérard Arnold, directeur de recherche au CNRS. Si on ne recherche que des agents infectieux, on ne risque pas de trouver des résidus de pesticides. Ce choix est politique, pas scientifique. »
« Nous nous sommes accordés avec la Commission pour élaborer, sur les deux premières années, une méthode d'évaluation robuste de la santé des colonies, afin de pouvoir comparer les pays, répond Gilles Salvat, directeur de la santé animale à l'Anses. Si nous avions d'emblée effectué un très grand nombre de prélèvements et d'analyses supplémentaires, le coût aurait été prohibitif. A l'avenir, des études plus ciblées seront faites. »
MORTALITÉ ET AFFAIBLISSEMENT DES COLONIES
En l'état, les résultats semblent déjà exclure la responsabilité unique des pathogènes naturels dans les mortalités relevées. « En France, les maladies recensées lors de la visite estivale des ruches sont à un niveau très bas : 1,5 % pour la loque américaine, 1,2 % pour le varroa et moins de 1 % pour la noséma », estime un chercheur qui a requis l'anonymat. Ce dernier regrette aussi que l'environnement des ruchers sélectionnés ne soit pas précisément décrit (zone de grandes cultures, etc.), ce qui rend impossible la recherche de liens éventuels entre les mortalités et les types d'agriculture pratiqués près des ruches.
En outre, M. Arnold relève que seule la mortalité des colonies a été retenue, un choix qui minimise la gravité de la situation. « Il faudrait aussi prendre en compte l'affaiblissement des colonies, dit le chercheur, car des populations faibles donnent peu de récoltes, ce qui est préjudiciable pour les apiculteurs. »

vendredi 4 avril 2014

Visite de Printemps 1






Les beaux jours arrivent, première visite des ruches le 16 mars. Moment crucial, il s'agit de voir comment les essaims ont passé l'hiver. Mauvaise surprise deux essaims semblent morts. Après examen, l'équipe a vu la reine assez isolée avec seulement quelques abeilles s'occuper d'elle. 
Le lendemain, tentative de sauvetage en transférant les cadres encore vivants dans une "ruchette" plus petite et donc plus confinée. La taille de la ruche doit en effet être adaptée à la taille de l'essain pour assurer l'équilibre entre place disponible et maintien d'une certaine densité gage de maintien de la chaleur et du fonctionnement grouillant de la ruche.